woensdag 20 april 2016

Garimpo ilegal na maior reserva indígena do país é alvo de operação

Garimpo ilegal e indios contaminados por mercúrio na maior reserva indígena do país


Garimpo ilegal na maior reserva indígena do país é alvo de operação

Garimpo ilegal e indios contaminados por mercúrio na maior reserva indígena do país


Ya basta ! Orpaillage !

Ya basta ! Orpaillage !

Publié le 19 Avril 2016, cocomagnanville.over-blog.com/

Ya basta ! Orpaillage !

image :'Etienne Druon Barge d'orpaillage illégales sur le Maroni (Guyane française). Acrylique/Aquarelle, format A3. Planche de carnet de voyage.

Orpaillage

Ça suffit !

Nous, autochtones de la Guyane française


Nous disons STOP !
Arrêtez de polluer nos vies !

Que faut-il faire que faut-il dire
Combien faut-il périr, souffrir et puis
Se désoler
Quand nos enfants
Condamnés
Regardent passer impuissants
Sur la rivière
Les contrevenants ?

Combien faut-il crier
Crier avec l’écho
Dire que les minorités ont droit de vie
Et la nature leur écrin
Elle leur donne la main
Quand on assiste impuissants
Au balai des clandestins
Qui n’ont de clandestin que le
Nom ?

Combien faut-il hurler
Hurler avec les loups
Que l’un de nos cris atteigne
Une oreille
Atteigne mille oreilles
Et puis un cœur en son sein ?

Le mercure ce poison
Irrigue nos vies comme les rivières
Notre poumon vert s’épuise
Et c’est à peine si un aveugle
Ne verrait les eaux souillées
D’une couleur qui fait pitié.

Nos poissons notre eau si précieuse
Notre environnement
Un écrin de verte selva unique en son genre
Qui avait le malheur de cacher dans ses veines
Un matériau si convoité
Pourquoi le nier ?
Si la lutte doit être la solution
Que les cris et les hurlements ne suffisent plus
Sortons les machettes et brisons la loi du silence !!

Ya basta ! Orpaillage !
Arrêtez les saccages !
Arrêtez le pillage !
Détruisez les barges
Les camps clandestins !

Orpaillage ! Ca suffit !
Un peu de respect pour nos vies !
Un peu de respect pour la terre mère !
L’or pollue l’or pue l’or est un dément !
A vos poignets des fruits de peine
Brillent des ors ternis de nos sacrifices.
A vos doigts un anneau de feu
Consume une à une les enfances arrachées aux forceps.
A vos cous des larmes de sang
Egouttent une à une nos vies perdues.

Carole Radureau (19/04/2016)

Ya basta ! Orpaillage !

Ya basta ! Orpaillage !

Publié le 19 Avril 2016, cocomagnanville.over-blog.com/

Ya basta ! Orpaillage !

image :'Etienne Druon Barge d'orpaillage illégales sur le Maroni (Guyane française). Acrylique/Aquarelle, format A3. Planche de carnet de voyage.

Orpaillage

Ça suffit !

Nous, autochtones de la Guyane française


Nous disons STOP !
Arrêtez de polluer nos vies !

Que faut-il faire que faut-il dire
Combien faut-il périr, souffrir et puis
Se désoler
Quand nos enfants
Condamnés
Regardent passer impuissants
Sur la rivière
Les contrevenants ?

Combien faut-il crier
Crier avec l’écho
Dire que les minorités ont droit de vie
Et la nature leur écrin
Elle leur donne la main
Quand on assiste impuissants
Au balai des clandestins
Qui n’ont de clandestin que le
Nom ?

Combien faut-il hurler
Hurler avec les loups
Que l’un de nos cris atteigne
Une oreille
Atteigne mille oreilles
Et puis un cœur en son sein ?

Le mercure ce poison
Irrigue nos vies comme les rivières
Notre poumon vert s’épuise
Et c’est à peine si un aveugle
Ne verrait les eaux souillées
D’une couleur qui fait pitié.

Nos poissons notre eau si précieuse
Notre environnement
Un écrin de verte selva unique en son genre
Qui avait le malheur de cacher dans ses veines
Un matériau si convoité
Pourquoi le nier ?
Si la lutte doit être la solution
Que les cris et les hurlements ne suffisent plus
Sortons les machettes et brisons la loi du silence !!

Ya basta ! Orpaillage !
Arrêtez les saccages !
Arrêtez le pillage !
Détruisez les barges
Les camps clandestins !

Orpaillage ! Ca suffit !
Un peu de respect pour nos vies !
Un peu de respect pour la terre mère !
L’or pollue l’or pue l’or est un dément !
A vos poignets des fruits de peine
Brillent des ors ternis de nos sacrifices.
A vos doigts un anneau de feu
Consume une à une les enfances arrachées aux forceps.
A vos cous des larmes de sang
Egouttent une à une nos vies perdues.

Carole Radureau (19/04/2016)